mercredi 25 décembre 2013

STEEZO (Artiste-Chanteur)


   
             AUJOURD'HUI, JE PRECHE, JE PRIE POUR LES MALADES...




Un "Roi reste un Roi", c'est le titre du tout nouvel album de Steezo désormais baptisé Steezo Svietlo. De retour à Abidjan après plusieurs années d'absence, le rappeur accepte de nous raconter sa nouvelle vie notamment sa rencontre avec JESUS dit-il. Suivons-le




Steezo, aujourd’hui tu te définirais plutôt rappeur ou chantre ? 

(Rires) Chantre, ça peut se dire comme ça si on veut. Puisque Dieu a ajouté une corde de plus à mon arc. A côté du rap que je faisais, il y a maintenant l’adoration. Comme je le disais tout à l’heure je dois donc l’adorer tous les jours.


Tu sais ce que c’est que d’adorer Dieu réellement ?

Ah Beh oui ! Je sais que ce n’est pas que chanter des slows pour Dieu. Ce n’est pas non plus un effet de mode. Mais c’est plutôt un contact permanent avec Lui tout au long de la journée. C’est une disposition à pouvoir comprendre et expliquer sa parole. C’est toute une intimité partagée avec Lui chaque jour. 

 Comment t'es-tu décidé d’accepter JESUS ?
C’est un peu long ! J’ai été malade pendant mon séjour en France. J’étais, disons, entre la mort et la vie quand, étant sur mon lit de mort, j’ai fait une prière que DIEU a exaucée. J’étais exsangue car à chaque vomissement je rendais du sang. Je ne pouvais plus me tenir debout. Un soir Dieu m’a visité et il m’a sorti de la vallée de la mort. Depuis ce jour marqué par cette intervention divine miraculeuse, j’ai promis de Le servir le restant de ma vie. L’exceptionnel de tout cela est qu’on ne m’a pas imposé les mains, personne n’a prié pour moi. Dieu Lui-même m’a trouvé dans ma chambre et a opéré le miracle. Vous savez, il opère comme il veut.


Tu as bien une anecdote à ce sujet...
Oh ! Oui ! (rires) quand je me suis relevé, chétif que j’étais, pour aller faire des examens à l’hôpital, les médecins n’en revenaient pas. Ils m’ont dit que le sang qui circulait dans mes veines ne correspondait pas au mien. Ils n’y comprenaient rien. [Et moi] évidemment je ne pouvais pas le leur faire comprendre !… Vous savez, là bas pour un oui ou pour un non, on t’enferme dans un asile. Ils m’auraient pris pour un fou et je serais peut être enfermé… (Rires). 


Depuis lors qu’est-ce qui a bien pu changé de façon concrète dans ta vie ?

Tout a changé. Avant, je ne priais pas pour les malades. Je ne prêchais pas non plus, mais aujourd’hui je le fais. Si vous écoutez mon dernier album, toutes les chansons sont des paroles tirées de la Bible. Steezo est consacré maintenant. Il est même passé par les quarante jours de jeûne en Décembre 2007. Je suis serviteur plein, sauf qu’il ne m’est pas donné d’ouvrir une église. DIEU m’a demandé plutôt d’ouvrir une école.


Une école ? Dis donc..

(Il hésite un peu) Enfin…, pour l’instant, je ne peux rien dire là-dessus. Je sais juste que c’est une école pour Dieu. Je laisse Dieu conduire les choses. Je suis seulement un conférencier, je vais à travers le monde pour annoncer sa parole.

Où est-ce que tu as déjà été t'exercer ?
En France où je réside, j’ai été à plusieurs endroits, dans plu- sieurs églises. D’ici, je parts pour l’Argentine ; ensuite ce sera les USA pour annoncer l’évangile.



Penses-tu avoir le temps pour vacquer à d’autres occupations après tous ces périples ?

Bien sur ! Je travaille à mon propre compte, je bosse dans l’audiovisuel, je fais des courts métrages pour des pasteurs, je suis producteur audiovisuel. 


A quand donc ton prochain court métrage à Abidjan ?

Je suis en train de goupiller les derniers réglages. 


Avec ton retour, il y a aussi la sortie de ton nouvel album : « un Roi reste un roi ».

Le roi dont je parle dans cet album, c’est JESUS CHRIST. En seulement trois ans de ministère il a réussi à conquérir le monde par son enseignement, ses actions, son amour, sa personnalité... De toutes les polémiques autour des différentes religions il n’y a que Jésus Christ de Nazareth qui fait fléchir les genoux. C’est pourquoi il mérite l’appellation « Roi des sois » pour toutes les générations. 


Combien de titres comporte ton album ?

Il comporte 13 titres bien concoctés pour le public ivoirien et le titre phare est « Désert » pour parler un peu de ce désert que l’on traverse quand tout semble chambouler autour de nous.


Pour la promo, as-tu pensé à une stratégie bien précise vu tu vis sur les bords de la seine ? 

Pour la promo, il y a déjà un autre clip en préparation hormis celui du titre «Désert» dont je retiens le secret pour le moment (Rire). Et puis, je reviendrai à Abidjan dans la période d’Août à septembre. Donc c’est sûr que j’aurai le temps de me faire voir un peu partout et de faire une véritable promo quoi! Donc qu’on ne s’inquiète pas pour tout çà. On n’y pense (Rire)


Un avis sur le Dooz 21 Sundays* auquel tu viens de prendre part ?

C’est très bien ! Il faut l’encourager. Je crois que les serviteurs de Dieu doivent s’adapter à l’évolution dans tous les domaines. Il faut qu'à notre tour, on mette tout en oeuvre pour amener ces jeunes dans le vrai, dans la parole de Dieu.


(*) Culte des jeunes à l'église Vase d'honneur d'Abidjan-Cocody où s'est tenu cette interview.


K. Kady


N°... de NM du .....au ...... 2008

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