vendredi 7 mars 2014

LA LUTTE AU FEMININ



ELLE CONTINUE...

Juste que la nostalgie de la plume nous démange en ce moment. Alors nous nous sommes donnés le plaisir de "ressusciter" pour vous, pour nous ce texte--notre production--pour la prochaine JIF ( Journée Internationale de la Femme ) qui s'annonce déjà pour la semaine prochaine...N'hésitez pas à le balancer à vos proches. Et pourquoi pas...d'en faire une méditation! Mesdames, c'est vous qui êtes à l'honneur...God be with you! Bonne Lecture!


Qui plus ne reconnaitra pas aux Femmes leurs valeurs, leurs bravoures, leur sens de dépassement de soi pour respecter les Grandeurs dites d'Etablissement.

Qui saurait leur tenir que cette société de misère ne leur a pas infligé assez de coups.. Allant des Discriminations sexistes aux Injustices Culturelles en passant par les Violences Sexuelles comme l'Inceste, le Harcèlement, la Prostitution, la Pédophilie, les Mutilations Génitales.

Elles en ont reçu, beaucoup trop même pour qu'on continue de taire cela et faire comme si de rien n'était.

Elles ont accepté corps et âmes de se livrer à des unions qu'elles n'ont point désirées, elles se sont tues pendant des décennies sur le nom de leurs bourreaux...détraqués, sadiques qui leur ont souillées le corps et arrachées leur précieuse virginité.

Elles ont essuyé les pires humiliations, des paroles acerbes dans leur vie conjugale: la Polygamie, les Infidélités, les sévices Corporelles, et pourquoi pas les Caprices de Belle-famille en sont les Exemples achevés.

Elles n'ont pas échappé à la Diabolisation de leur être, à l'Exploitation et à l'Endormissement de leur Conscience de Femme.

Tout cela au nom de ces Grandeurs dites d'Etablissement. Ces Cultures qui confondent Soumission avec Esclavage, Egalité avec Favoritisme, Respect avec Dévalorisation, Démocratie avec Homocratie ( Entendez: Pouvoir aux hommes uniquement).

Ce pourquoi depuis quelques décennies, une journée leur a été accordée pour décrier bien fort ces maux qui subsistent bel et bien encore aujourd'hui: c'est la Journée Internationale de Lutte contre les Violences faites aux femmes.
Ces " 25 Novembre " sont l'occasion d'interpeller nos hommes, nos gouvernants, la Société toute entière à revoir son attitude, sa politique et sa vision face à la cause et à la condition des Femmes.

C'est également le lieu de rappeler le Pouvoir des Femmes, leur Valeur dans l' Evolution de notre Monde.

Qu'on oublie pas qu'Harriet Tubman en Amérique a été l'une des premières à se revolter contre l'Esclavage.

Que Mère Thérésa n'a lésiné sur rien pour sauver des vies humaines.

A Esther Kamatari, reconnaissons la Réhabilitation des Tops Models Noirs sur les " T " de l'Occident et la survie des petits Burundais.

Hilary Clinton, elle, a été d'un grand soutien pour Bill.

Tandis que Wangari Mataï a réhaussé le nombre de prix Nobel décerné à l'Afrique.

Plus proche de nous, ici en Côte d'Ivoire, revoyons la Marche Salutaire des Femmes sur Grand-Bassam pour la Libération de leurs hommes.

Tout ceci pour dire qu'on leur doit une place, et non des moindres dans notre société. Qu'elles méritent que disparaissent toutes ces violences, que leurs revendications trouvent l'approbation de tous et qu'on leur accorde enfin une Véritable Reconnaissance.


In M. A. N°1222 du 2.. au 2...Nov. 2006




mercredi 25 décembre 2013

STEEZO (Artiste-Chanteur)


   
             AUJOURD'HUI, JE PRECHE, JE PRIE POUR LES MALADES...




Un "Roi reste un Roi", c'est le titre du tout nouvel album de Steezo désormais baptisé Steezo Svietlo. De retour à Abidjan après plusieurs années d'absence, le rappeur accepte de nous raconter sa nouvelle vie notamment sa rencontre avec JESUS dit-il. Suivons-le




Steezo, aujourd’hui tu te définirais plutôt rappeur ou chantre ? 

(Rires) Chantre, ça peut se dire comme ça si on veut. Puisque Dieu a ajouté une corde de plus à mon arc. A côté du rap que je faisais, il y a maintenant l’adoration. Comme je le disais tout à l’heure je dois donc l’adorer tous les jours.


Tu sais ce que c’est que d’adorer Dieu réellement ?

Ah Beh oui ! Je sais que ce n’est pas que chanter des slows pour Dieu. Ce n’est pas non plus un effet de mode. Mais c’est plutôt un contact permanent avec Lui tout au long de la journée. C’est une disposition à pouvoir comprendre et expliquer sa parole. C’est toute une intimité partagée avec Lui chaque jour. 

 Comment t'es-tu décidé d’accepter JESUS ?
C’est un peu long ! J’ai été malade pendant mon séjour en France. J’étais, disons, entre la mort et la vie quand, étant sur mon lit de mort, j’ai fait une prière que DIEU a exaucée. J’étais exsangue car à chaque vomissement je rendais du sang. Je ne pouvais plus me tenir debout. Un soir Dieu m’a visité et il m’a sorti de la vallée de la mort. Depuis ce jour marqué par cette intervention divine miraculeuse, j’ai promis de Le servir le restant de ma vie. L’exceptionnel de tout cela est qu’on ne m’a pas imposé les mains, personne n’a prié pour moi. Dieu Lui-même m’a trouvé dans ma chambre et a opéré le miracle. Vous savez, il opère comme il veut.


Tu as bien une anecdote à ce sujet...
Oh ! Oui ! (rires) quand je me suis relevé, chétif que j’étais, pour aller faire des examens à l’hôpital, les médecins n’en revenaient pas. Ils m’ont dit que le sang qui circulait dans mes veines ne correspondait pas au mien. Ils n’y comprenaient rien. [Et moi] évidemment je ne pouvais pas le leur faire comprendre !… Vous savez, là bas pour un oui ou pour un non, on t’enferme dans un asile. Ils m’auraient pris pour un fou et je serais peut être enfermé… (Rires). 


Depuis lors qu’est-ce qui a bien pu changé de façon concrète dans ta vie ?

Tout a changé. Avant, je ne priais pas pour les malades. Je ne prêchais pas non plus, mais aujourd’hui je le fais. Si vous écoutez mon dernier album, toutes les chansons sont des paroles tirées de la Bible. Steezo est consacré maintenant. Il est même passé par les quarante jours de jeûne en Décembre 2007. Je suis serviteur plein, sauf qu’il ne m’est pas donné d’ouvrir une église. DIEU m’a demandé plutôt d’ouvrir une école.


Une école ? Dis donc..

(Il hésite un peu) Enfin…, pour l’instant, je ne peux rien dire là-dessus. Je sais juste que c’est une école pour Dieu. Je laisse Dieu conduire les choses. Je suis seulement un conférencier, je vais à travers le monde pour annoncer sa parole.

Où est-ce que tu as déjà été t'exercer ?
En France où je réside, j’ai été à plusieurs endroits, dans plu- sieurs églises. D’ici, je parts pour l’Argentine ; ensuite ce sera les USA pour annoncer l’évangile.



Penses-tu avoir le temps pour vacquer à d’autres occupations après tous ces périples ?

Bien sur ! Je travaille à mon propre compte, je bosse dans l’audiovisuel, je fais des courts métrages pour des pasteurs, je suis producteur audiovisuel. 


A quand donc ton prochain court métrage à Abidjan ?

Je suis en train de goupiller les derniers réglages. 


Avec ton retour, il y a aussi la sortie de ton nouvel album : « un Roi reste un roi ».

Le roi dont je parle dans cet album, c’est JESUS CHRIST. En seulement trois ans de ministère il a réussi à conquérir le monde par son enseignement, ses actions, son amour, sa personnalité... De toutes les polémiques autour des différentes religions il n’y a que Jésus Christ de Nazareth qui fait fléchir les genoux. C’est pourquoi il mérite l’appellation « Roi des sois » pour toutes les générations. 


Combien de titres comporte ton album ?

Il comporte 13 titres bien concoctés pour le public ivoirien et le titre phare est « Désert » pour parler un peu de ce désert que l’on traverse quand tout semble chambouler autour de nous.


Pour la promo, as-tu pensé à une stratégie bien précise vu tu vis sur les bords de la seine ? 

Pour la promo, il y a déjà un autre clip en préparation hormis celui du titre «Désert» dont je retiens le secret pour le moment (Rire). Et puis, je reviendrai à Abidjan dans la période d’Août à septembre. Donc c’est sûr que j’aurai le temps de me faire voir un peu partout et de faire une véritable promo quoi! Donc qu’on ne s’inquiète pas pour tout çà. On n’y pense (Rire)


Un avis sur le Dooz 21 Sundays* auquel tu viens de prendre part ?

C’est très bien ! Il faut l’encourager. Je crois que les serviteurs de Dieu doivent s’adapter à l’évolution dans tous les domaines. Il faut qu'à notre tour, on mette tout en oeuvre pour amener ces jeunes dans le vrai, dans la parole de Dieu.


(*) Culte des jeunes à l'église Vase d'honneur d'Abidjan-Cocody où s'est tenu cette interview.


K. Kady


N°... de NM du .....au ...... 2008

vendredi 20 mai 2011

ERIC AGNERO ( ex-Chef d' antenne à Nostalgie-CI/ Responsable Marketing de la VOA )

LE WEBLOG INNOVE...
LES MÂLES SE SIGNALENT...
ERIC, L' IVOIRIEN DE LA VOICE OF AMERICA

Comment être femme sans cet ''autre moitié de nous'' à nos côtés? 
Comment rayonner de vie sans  Jules, Robert,  Hermès, David, Paul et pourquoi pas Eric... pour illuminer notre monde et y donner de la contenance. Ah Eric! Ce beau mâle, aux yeux d'un dieu, qui annonce fort heureusement la bonne nouvelle (ouf!)...que désormais  nous déroulons le tapis rouge à nos hommes (les plus valeureux) dans notre weblog!
Anciennement Animateur à Nostalgie-CI puis Chef d' antenne, l' homme est aujourd'hui le Responsable Marketing de la Voice Of America (VOA), la radio des USA dans toute l' Afrique francophone. Egalement, Agnero Essagne se passionne pour l'humanitaire. Suivons ( Aïe! Dévorons)-le 
(Mais... Attention.... C'est juste du regard les filles)!


Vous avez choisi les USA, pourquoi précisement cette partie du monde?
Oh, c' était un pur hasard. Moi je partais pour le Canada parce que je devais travailler pour une ONG (...) dont j' étais le correspondant à Abidjan. Et passé aux USA, j' ai rencontré une jeune dame ( Ndlr: Son épouse) qui n'a pas voulu s' installer au Canada. (Rire) Donc c'est comme çà qu'on est resté aux USA.

En général, on dit que les ivoiriens ont beaucoup de difficultés pour s' insérer dans le milieu de la Com au niveau international. Toi, il semble que ça n'a pas été ton cas...
A mon niveau,...

(A suivre)

K.Kady

mercredi 18 mai 2011

ROSE SABINE (ARTISTE-CHANTRE)

QUI EST LE PÈRE DE SON FILS?
SON MARIAGE A 4 PENDANT 4 ANS...
SON HISTOIRE D' AMOUR AVEC LE PASTEUR...
Après « Source de paix » qui fut un véritable succès sur l’échiquier de la musique chrétienne en CI, Rose Sabine revient avec « voies insondables », une galette de 8 titres. Une autre œuvre de belle facture. Entre rose et épines, l’artiste se livre sans ambages «  à cœur ouvert ». Comme grande confidence : un mariage de 4 ans auquel l’artiste aurait mis fin,il a de cela quelques mois.


Bonjour Rose ! Comment tu vas ?
Un peu fatiguée… (Elle sourit) Sinon ça va !

Et le bébé ?
Il va bien. C’est un « grand monsieur » maintenant. Il a 1 an 2 mois déjà.

Après sa venue, tu as pris des rondeurs. C’était voulu ?
Non ! C’était juste dû à la grossesse. Mais à présent, j’ai perdu des kilos.

Tu as une astuce bien à toi à ce sujet question de venir en aide à une lectrice qui souhaiterait dégraisser un petit peu ?
Rien de magique ! Je fais du sport. Donc je l’inviterai à en faire. Je préfère les abdos, la natation et la marche quand je peux. Faire du vélo également, ça dégraisse ! Donc qu’elle s’y mette.

Bien ! Si on en revenait à ton bébé. C’est qui le père ?
C’est mon ex-mari !

Ton ex-mari ? Parce que tu as déjà été mariée, toi ?
Oui ! Et pendant 4 ans s’il te plaît.

Et pourquoi n’en avoir pas parlé jusque là ?
Parce que j’estime que c’est ma vie privée. Ça ne regarde personne d’autre que moi. Et puis, on a fait un mariage à 4. On s’est gardé de faire les festivités, les reportant pour plus tard, fort heureusement. Sinon, on aurait gaspillé pour rien, puisque ça n’a pas marché.

Objectivement qu’est ce qui explique cet échec ?
 D’abord, je ne le prends pas comme un échec. C’est une étape de la vie que j’ai franchie peut être pas avec la bonne note mais de laquelle je suis sortie grandie avec des leçons, une autre attitude à adopter et des enfants que j’adore. Dans un divorce, chacun a sa part de responsabilité. Il ne sert à rien de jeter la pierre à l’autre. Dans tous les cas, on ne s’est pas entendu. Ça n’a pas marché certainement parce que la base a été ratée.

Quelle base, tu veux dire ? Et si tu parlais plus clairement...  
Je veux dire que quand on décide de se mettre avec quelqu’un, il ya forcement des étapes  à respecter quand on est avec Dieu. Comme aller se confier aux serviteurs de Dieu, consulter la voix de Dieu… Ce sont des petites  choses sur lesquelles on passe mais qui sont extrêmement importantes. Donc du coup si je dois me remettre avec un homme, on ne brouillera pas ces étapes. Je ferai surtout beaucoup attention à ce que l’homme n’aille pas seulement à l’église mais plutôt qu’il aime vraiment Dieu et ait le même niveau spirituel que moi. Sinon ça devient difficile !

Tu parles là indirectement de ton homme ?
Non ! Pas forcément. Il faut retenir que ces choses sont importantes pour la survie de tout couple.

Dis nous physiquement comment tu le décris : grand, petit, jeune, noir, riche… 
Ecoute ! Ce n’est plus trop important ! Ça n’intéresse pas les gens!

Ça c’est toi qui le dis !
De toutes les façons, je ne donnerai pas ces détails. Retenez juste qu’il est ivoirien. Le reste est ma cuisine interne...(Rire)

Qu’est ce qui reste que tu n’aimes pas chez un homme ?
(Elle fait une pause) Je n’aime pas les hommes suspicieux, jaloux, machos, qui ne te font aucune confiance. Je pense qu’un mari devrait être comme un manager, parvenir à me convaincre et non m’obliger à faire les choses. La femme est une aide et non un esclave.  Je suis une femme publique. S’il aime à  écouter tout ce qu’on raconte dehors sur moi c’est sur qu’il ne m’adressera pas la parole une fois à la maison. Il doit savoir s’y prendre pour obtenir gain de cause. Et  dans tous les cas, étant l femme, on tombe toujours dans le panneau des hommes. S’il a les bonnes manières, c’est lui qui gagnera.

Venons à tes textes. Tes messages au début étaient beaucoup plus spirituels. Mais avec la chanson «  Courage femme », on a l’impression  que tu vises un autre public. Tu ne serais pas en train de te perdre ?
Je ne suis pas en train de me perdre. J’insiste même que je me suis bien « retrouvée ». (Rire)Ce qu’il faut comprendre c’est que je dis tout haut avec cette chanson ce que les autres tiennent tout bas. Aujourd’hui dans nos églises, il existe des cellules de mariage, de femmes pour apprendre au x jeunes filles l’intimité, la sexualité dans le mariage parce qu’on a constaté que maints sont les divorces qui surviennent rien que pour ces choses. Ce que je veux véhiculer c’est qu’il faut que les femmes sachent se retenir face au premier venu. Comme on le dit qu’elles « ferment robinet et mettent cadenas » (NDLR : qu’elles se contiennent) pour écouter la voix de Dieu d’abord. Un homme au début est tout feu  tout flamme mais après se replie. Donc qu’elles soient vigilantes.

OK ! Ta tenue mise lors de la finale de l’émission star karaoké n’a pas manqué de provoquer un buzz chez les téléspectateurs. Le star system n’est il pas en train de prendre le dessus en toi ?
(Elle s’énerve un peu) De quelle star system vous parlez ? Attends, je ne vous comprends pas. Vous voulez que je me couvre de la tête aux pieds ou quoi ? Pourquoi ? Pour que les gens disent que je suis bien mise alors que ce n’est pas ce que j’aime.

Non ! Juste que tu sois plus décente sur scène, c’est tout !
A ce que je sache, j’ai toujours porté des tenues décentes jusque là. Il faut que les gens comprennent bien une chose : Rose Sabine aime s’habiller. Je suis fashion, s’ils veulent. Et je ne crois pas que Dieu ne m’aime pas pour cela. Cette robe, franchement, je l’ai mise sans arrière-pensée, sans penser que ça créerait tout ce remue-ménage. Je l’ai trouvée belle, je l’ai mise en prenant la peine d’enfiler un collant en dessous. Chose que d’autres ne feraient pas. Et avec tout ça,  ça murmure. Ça aurait été une autre personne on en parlerait pas ainsi mais dès qu’il s’agit de moi on voit le diable partout. Je ne suis pas ce qu’ils croient.

En clair, qui es-tu et que veux-tu qu’on retienne de toi ?
D’abord, je suis une jeune dame qui ne s’habille pas pour choquer ou séduire qui que ce soit. Contrairement à ce qu’on pense j’aime le Seigneur, je le cherche et j’ai envie de vivre pour lui. S’il voit des choses qu’il doit changer en moi, il le fera en son temps. Je ne veux pas vivre pour le regard des autres mais pour Dieu. Lui,me connaît mieux et  sait ce qu’il faut  pour moi.

Si tu nous racontais comment tu es arrivée à la musique chrétienne…
Tout est venu de mon maitre de chœur qui trouvait que comme je composais déjà pour les petits concours de l’église, je devais entrer en studio pour sortir une œuvre. Je m’en suis tout de suite opposée pensant à la tête que feraient mes parents vu que j’avais qu’en même un  bon niveau d’études. A force d’insister, il a fini par me convaincre en tenant que ce serait juste une œuvre pour nos petites fêtes entre nous à l’église. Et à ma grande surprise, on m’appelle un matin pour m’inviter à passer à l’émission Tempo sous prétexte qu’on apprécie ma chanson qui passe sur une certaine radio communale depuis quelques temps. Toute hébétée, je l’appelle (ndlr : le maitre de chœur).Et il m’avoue  qu’à mon insu, il a déposé le CD dans une radio.(Rire)c’est à la suite de cette émission que j’ai réellement pris conscience de ce qui se passait et  je suis allée à la recherche d’une maison de distribution.

Parlant d’études, quel est ton background ?
J’ai eu un DUT à l’INPHB et un diplôme d’ingénieur en Marketing Management avec une petite spécialisation en pub. Au niveau professionnel, j’ai travaillé en Banque, dans le transport aérien, dans la communication et aujourd’hui je suis précisément dans une agence de publicité.

Alors que devient PROCREA, l’entreprise que tu avais crée entre temps ?
Elle existe toujours. Elle fait du lobbying, du conseil en communication et de l’événementiel. Mais elle est dirigée à présent par un de mes filleuls et une amie.  J’ai trouvé bon de leur laisser la gestion pour travailler ailleurs et réinvestir mes gains.

Tu pilotais également un projet de télé, où en es-tu ?
Oh, « source TV » n’était pas mon projet mais plutôt celui du pasteur Kodjo qui a trouvé en moi le profil qu’il lui fallait pour l’aider à l’installation de la chaîne. J’y étais dons employée comme Directrice. Mais après j’ai trouvé mieux ailleurs. Donc je suis partie.

Mais on raconte que tu n’es pas partie ainsi. Mais plutôt sur une histoire de jalousie, de querelle avec la secrétaire du pasteur. Vous vous serez toutes deux entichées de l’homme…
Ceux qui sortent de telles énormités qu’ils aillent se repentirent. Parce qu’ils ont péché. Moi, m’amouracher du pasteur Kodjo, c’est le comble ! On parle d’un homme de Dieu qui peut valoir mon grand père. En plus il est marié. Si je tombe amoureuse de lui c’est que j’ai un véritable problème. On devrait revoir mon cas et me faire suivre des séances de délivrance.

Il ya eu une altercation entre moi et sa secrétaire  simplement parce que l’emplacement de mon bureau m’obligeait à traverser le sien. Et comme elle n’aimait pas fermé le sien, elle s’est fait piqué tout son matériel un soir. Pour se décharger de ses peines, elle m’a accusée de n’avoir pas pris la peine de lui refermer les portes de  son bureau à mon départ la veille. Elle m’a vilipendée dans toute l’église de sorte que j’en ai eu marre et en toute franchise je lui ai mis une claque. Mais cet acte, je l’ai regretté parce que c’est une servante de Dieu. Elle est aussi pasteur. Me laissant aller à l’orgueil, j’ai posé cet acte que je ne devais pas. Mais je lui ai présenté après des excuses. Nous sommes des enfants de Dieu, on a laissé tout tombé. Je suis même allée à son mariage par la suite . Et c’est longtemps après que j’ai quitte «  Source TV ». Alors d’où viennent toutes ces machinations ? Il faut que les gens arrêtent de mentir.

Tu nous as rendus juste avant ce moment des témoignages : tes chants font des miracles ou Rose Sabine fait des miracles à travers ses chants ?
Non ! Ce n’est pas moi qui les fait mais le Seigneur. Je ne suis qu’un canal. Les témoignages, il y en a plein. Beaucoup viennent des personnes publiques que je ne peux pas étaler ici. Mais par exemple au Nigeria où j’ai été pour un concert, j’ai parlé d’enfantement. Et une femme qui n’avait pas enfanté après 10 ans de mariage a saisi ces paroles par la foi et a vu son miracle quelques mois après. Pour me remercier, elle et son époux m’ont offert une voiture qui malheureusement a été détournée pas un escroc. Un autre cas s’est produit cette fois en France, un jeune homme atteint de cancer est venue à l’un de mes spectacles en disant à Dieu que si je chantais réellement pour sa gloire qu’il recouvre la guérison, les jours qui ont  suivi il a été guéri miraculeusement de son cancer. Ses parents sont même venus me voir ici à Abidjan avec plein de présents. Il ya plusieurs cas comme ça ! C’est Dieu qui a le grand mérite.

 

vendredi 28 janvier 2011

DIAKITE née TOURE BINTOU NINA (Manager Communication à UNILEVER-CI)

"TRAVAILLER POUR DES MULTINATIONALES EST UN CHALLENGE"

Belle et dynamique mais surtout jeune et intelligente, Touré Bintou Nina est Manager Communication pour l'Afrique de l' ouest à UNILEVER-CI.
Après un tour à Nikady's Production où elle relance l'émission '' Afrique Etoiles '' auprès de Djira Issouf et Yves Zogbo Junior en 98 puis à BRITISH AMERICAN TOBBACO comme Responsable des Relations Publiques des 12 marques sur l'Afrique de l'Ouest...


La Communication en Entreprise, à quoi répond-t-elle?
De façon générale, elle répond au besoin de l'Entreprise de véhiculer son message auprès des cibles que sont ses employés et les pouvoirs publics c'est-à-dire les autorités, les associations, les grandes institutions... On parle aussi de Communication interne et  externe.

Au sein d'une Entreprise, quels sont généralement les messages qui sont véhiculés?
Comme message, on parle de la culture de l'Entreprise-ce qui est propre à toute Entreprise. Il y a également les différentes politiques à faire respecter. En un mot, c'est tout ce que les employés ont le droit de savoir ainsi que l'Extérieur. Mais cela est fait dans un style particulier qui tient compte du niveau d'instruction de chacun.

Selon vous, y-a-t' il  des aptitudes à avoir pour exercer la profession de Communicateur en Entreprise?
Je pense plutôt que la base de tout bon Communicateur c'est l' ouverture d'esprit, l'attention, etc.
C'est-à-dire qu'il faut tout le temps être attentif. Comme  on le dit souvent: " Il faut ouvrir grands les yeux et les oreilles".  (Rire)
C'est important! Et il faut aussi avoir un esprit relationnel, aimer le contact.

Pour certaines personnes, faire de la Communication nécessite que l'on soit d'un naturel ''bouillant'' comme il se dit couramment...
(Elle cherche) Je dirai plutôt qu'il faut être dynamique. Il faut être actif et même proactif.
Parce que c'est en fonction de l'environnement qui nous entoure qu'on arrive à mettre de bonnes opérations de Communication sur pieds. Il faut donc pouvoir s'adapter à tout...Mais de là à parler d'agitation, je crois qu'il y a une différence.

Peut-on connaître votre parcours ?
Bien! La première partie de mes études, je l'ai faite ici à Abidjan. Elle a été sanctionnée par un BTS en Commerce International. Ensuite, je suis allée en France dans une école spécialisée où j'ai obtenu un Mastère en Communication avec la spécialisation en R.P. c'est-à-dire en Relations Publiques.
De retour ici, j'ai d'abord été travailler dans l'audiovisuel avec Nikady's Production en 1998 où je m'occupais des Relations Artistiques. En ce qui concerne, l'émission "Afrique Etoiles".
4 années après, j'ai déposé les valises à B.A.T. (British American Tobacco) une multinationale où j'ai exercé en tant que Responsable des R.P. des 12 marques sur l' Afrique de l'Ouest et aujourd'hui, je suis à UNILEVER.

Quelles sont les satisfactions que vous tirez de votre fonction?
Les satisfactions, elles sont nombreuses. Pour des personnes qui aiment le relationnel, on en tire énormément. On voyage tout le temps. ça permet d'être en relation avec l'extérieur, d'enrichir ses connaissances, sa culture, de découvrir un autre monde.

Etre si jeune, femme et à un poste de responsabilité si important, nous pousse à demander  si vous ne rencontrez pas de difficultés avec vos collaborateurs, vos subordonnées? 
Ecoutez, je suis contre le fait qu'on veuille attendre 40 ou 50 ans pour atteindre un poste de responsabilité.
Pour moi, il faut se donner les moyens  d'apprendre et quand on a les capacités, on s'impose. 
L' harmonie dans les relations entre responsables et subordonnées n'est pas toujours évidente. Mais je pense que quand on fait de la Communication, on fait attention à ce que pensent et disent les autres.
Ce qui nous aide déjà à travailler sans problème autour d'un objectif commun.

Vous avez déjà travaillé pour 2 multinationales. Si vous devriez donner un conseil à toutes ces jeunes filles qui vous liront ...
Je dirai aux plus jeunes qu'il est certes important d'avoir un bon background universitaire. Mais il faut également avoir du courage. Il faut qu'elles croient de toute leur force qu'elles peuvent s'en sortir, qu'elles se mettent au travail et qu'elles ne se relâchent pas.

 M.A. n° .... du ... au ... 2007                            

dimanche 9 janvier 2011

NICOLE BOUABRE (Ex MANNEQUIN § STYLISTE)


POURQUOI JE N'AI PAS REUSSI AUX USA



Reconvertie au stylisme, Nicole Bouabré parle de sa nouvelle passion et jette un regard sur le monde de la couture en Côte d’Ivoire.








Nicole Bouabré, hier mannequin, aujourd'hui styliste. Cette reconversion était-elle prévisible ?
Oui. Je le pense. Parce que Nicole adore s'habiller et il était évident qu'un jour, elle s'investisse dans la mode.


Comme Louisette Cadic, tu aurais pu ouvrir une agence de mannequinat?
Attends, pourquoi les gens veulent toujours qu'un ancien mannequin se reconvertisse en directrice d'agence…Il n'y a pas que cela dans le milieu de la mode. Alors que je devienne l'un ou l'autre, ce n'est pas ce qui compte. C'est plutôt ce qui me va le mieux qui est primordial.


Tu as sorti une collection. Depuis, quels sont tes premiers résultats ?
Ils sont déjà très bons. Car je constate que les gens l'ont bien accueillie. Ça défile régulièrement à la boutique et je crois que ça va.


Tu penses avoir de la chance pour te faire une place auprès de ceux qui ont été autrefois tes patrons ?
En ce qui me concerne, je ne suis en concurrence avec personne. Moi, je veux apporter quelque chose à ce que les autres ont déjà fait. Et puis, je pense que le fait qu'ils aient un de leur mannequin auprès d'eux suscitera leur fierté. Je prends l'exemple d'Etienne Marcel et de Pathé' O qui m'ont déjà donné des conseils. J'attends d'approcher Angybell et tous les autres pour leur aide. Je ne crois pas que ça puisse poser un problème.


Le milieu de la mode est en régression, ces dernières années avec les grands défilés qui se font rares.
Nicole ne fait que créer. Les défilés, s'ils se font rares, c'est sûrement pour cause d'instabilité politique. Mais sincèrement, je ne pense pas que j'apporterai quelque chose à ce niveau. Parce que mes tenues sont très classiques, ce sont des tailleurs qui ne nécessitent pas forcément des défilés. Un défilé l'année est assez suffisant.


Et ce sera pour quand, ce défilé ?
Au moment précis, vous le saurez. (Rire)


Pour concevoir une collection, comment t'y prends-tu ?
Je précise que j'en suis à ma deuxième collection. Les premières ont été faites en Italie et les toutes dernières, au Japon par des couturiers de marque. D'abord, j'achète les tissus ici pour les évacuer vers les pays tout en imposant mes modèles. Et après, on les vend ici, sous ma griffe.


Et pour un début, c'est quand même étonnant de rouler déjà dans une grosse voiture et de multiplier les espaces publicitaires…
(Rire) Oh ! Je me débrouille comme tout le monde. Quand on décide d'investir, il faut le faire totalement. Si je n'en fais pas, comment saura-t-on ce que je fais.


Mais tu dois avoir certainement des personnes qui te soutiennent en arrière ?
Non, je n'ai personne. J'ai peut-être des personnes qui me soutiennent moralement mais sur le plan financier, il n'y en a pas.


Pourquoi tu n'as pas pu t'imposer aux USA ?
C'est que ce n'est pas aussi facile qu'on le pense pour nous les mannequins africains. Il y a par exemple ces propositions indécentes qu'on vous fait et quand on n'y est pas habitué, c'est sûr que on n'arrivera pas loin.


Tu veux dire que tu en as été victime ?
Oui ! Bien sûr…


Mais tu devais en être prévenue ici quand même ?
Oui ! Mais même quand c'est le cas, ça choque. Vous vous voyez en possession des compétences requises et on vous demande quelque chose d'autre… Vous voyez que c'est choquant quand même !


Pourquoi les hommes ne sont pas présents dans tes collections ?
Je dirai que je ne suis pas encore prête pour eux. Pour l'instant, j'essaie de donner la priorité aux tailleurs pour femme et jeune fille. Mais je leur propose tout de même des vêtements très chics qui ne sont pas de ma collection.


Tu as déjà pensé à une politique dans la sous-région?
Non ! Pas vraiment. Je veux d'abord bien conquérir la clientèle d'ici après quoi, je penserai aux autres. Mais j'ai déjà des clientes au Bénin.



mercredi 22 décembre 2010

AGNES KRAIDY (Journaliste-Ecrivain)

NOUS VOULONS PRÔNER L'EXCELLENCE


Femme de charisme, Agnès KRAIDY se distingue par sa plume engagée et ses prises de position radicale dans ses écrits... Première femme Rédactrice en chef du plus grand groupe de presse en Côte d'Ivoire--Fraternité Matin- Agnès a été élue Présidente du Réseau des Femmes Journalistes en CI, cadre dans lequel nous l'avons interrogée...


Agnès KRAIDY, présidente du REFJCI. Pourquoi la naissance d'un tel réseau?
Le REFJCI entendez par là le Réseau des Femmes Journalistes de CI est né parce qu'il y avait besoin de se retrouver entre nous journalistes dans un espace professionnel pour débattre sur plusieurs thèmes qui semblent importants pour notre plein épanouissement professionnel. Aussi, le REFJCI, parce que nous avons remarqué que, comme dans milliers de métiers, dans le journalisme, les femmes sont encore et toujours à la traine.

Quels sont les objectifs de votre réseau?
Alors... ils sont plusieurs. Nous voulons, par ce réseau qui sera un espace de reflexion et d'échanges, amener chacune d'entre nous à pouvoir mener de façon intelligente et harmonieuse sa vie de femme journaliste. C'est dire quoi exactement? Que si nous aimons passionnément notre métier et notre foyer, nous devons trouver le moyen éfficient pour les concilier. Mais il n'y a pas à sacrifier l'un pour l'autre. Le REFJCI vient donc présenter des solutions. Nous voulons aussi prôner l'excellence qui pour nous ne demande pas qu'on soit forcément chef dans son service. Mais qu'on puisse être incontournable là où nous sommes; que nous nous érigions en référence et que surtout nous nous engagions sérieusement au travail pour mériter les postes de décisions dans les instances de régulations de notre corporation. Pour terminer, nous voulons surtout apporter la formation aux femmes.


Le REFJCI tel qu'il se présente ne vient-il pas décrier l'incapacité des autres unions et organisations de journalistes à défendre et aider les femmes?
D'abord le REFJCI n'est pas un espace de regroupement de femmes...Nous n'y venons pas parce que nous sommes femmes mais parce que nous sommes journalistes et femmes.
En fait, je veux dire qu'en tant que femmes, on ne nous empêche pas de nous épanouir dans ce métier..Quitte à nous de nous instruire, de nous cultiver! Personne d'autre ne viendra le faire à notre place. Ce réseau n'a donc rien à voir avec une quelconque association des droits de la femme.


Par ce temps de crise, votre corporation passe pour être l'un des principaux instigateurs, qu'est-ce-que le réseau prévoit pour réhabiliter la profession du journaliste?
Déjà le fait que nous ayons réussi à monter le réseau en étant de différentes rédactions, donc de diverses tendances éditoriales montre déjà que nous avons fait un grand pas dans la sortie de crise à notre niveau. Parce qu'honnêtement beaucoup de gens n'y croyaient pas. Mais ce qu'ils oublient c'est  que ce que nous écrivons c'est en tant que journaliste, donc leader d'opinions. Moi, je connais mes prises de position et je ne m'en cache pas, j'assume. Mais cela ne doit pas nous empêcher de passer à l'essentiel qui est notre métier. Et de ce côté, si nous sommes d'excellentes journalistes, nous parviendrons à liquider les préjugés qui sont par moment fondés et qui salissent notre profession. Seule notre plume, nos prises de position intelligentes, rationnelles, argumentées et notre niveau de culture pourront imposer cette réhabilitation du métier.

Vous parliez aussi d'excellence, selon vous, comment les femmes pourraient-elles y parvenir?
Vous savez, notre métier, il est tout simple. Personne ne vous dira d'aller dans une bibliothèque et de passer du temps à chercher, à lire, à vous cultiver et pourtant c'est ce qu'il y a lieu de faire. il faut s'ouvrir l'esprit à tous les vents de connaissances et éviter de suivre le plus possible les colonnes de confinement féminin que sont la mode, la santé, etc. Vous savez, nous sommes tellement intelligentes que nous ne devons rester dans le même carcan des années entières sans aucune évolution. Prenons le cas d'un quotidien où seule la politique, l'économie ou la société sont les espaces de valorisation du journal. Tel qu'il est présenté, si l'on nous confine et que nous restons dans les espaces de mode sans vouloir aller ailleurs, nous ne serons jamais valorisées. Il nous revient donc de montrer ce que nous savons faire en nous cultivant de façon permanente.

Quel sera le programme d'activité du REFJCI tout au long de cette année?
(A suivre)

K. Kady

dimanche 28 novembre 2010

CONSTANCE (ARTISTE CHANTRE)


ELLE SERMONNE LES CHANTRES 






ça remonte à combien d'années aujourd'hui votre absence sur la scène?
Pratiquement trois ans après l'album "chantre de la paix" qui était patriotique. C'était plutôt une absence médiatique. Sinon je n'ai pas arreté de chanter.

Après près de quatorze ans de carrière, comment jugez vous ce parcours?
Je pense que plus on avance, plus on se rend compte qu'on a pas encore beaucoup fait surtout dans le contexte spirituel.


Est-ce un sentiment de culpabilité?
Non!Non! Juste qu'on se rend compte qu'il y a des âmes qui ont encore soif de la parole de Dieu. Elles ne demandent donc qu'à entendre quelque chose de la part de Dieu pour se livrer entre ses mains.

Mais les chantres qui sont là, vous estimez qu'ils ne le font pas assez?
La nouvelle génération de chantres est très talentueuse mais elle a un problème de profondeur. Très souvent, l'on pense que c'est l'onction, la puissance, le talent qui comptent. Mais je voudrais les ramener à la parole (Ndlr: la bible) qui demande d'avoir un coeur obéissant à Dieu et d'attendre son temps.

...
Ce qui dit qu'il est important que nous puissions faire des séminaires, des formations pour les encadrer. Le chantre doit être un vrai adorateur qui vit ce qu'il professe. Il doit être un modèle sur tous les plans: dans sa façon de s'exprimer, de se vêtir--ce qui est très grave aujourd'hui--(elle se met à rire), dans sa façon de bouger sur scène pour ne pas que celui qui est en face en arrive à le désirer plutôt que d'écouter le message. Et même dans sa façon de se comporter avec son entourage. Tout ça pour qu'en parlant l'on puisse être amené nous écoute.


Pendant votre retrait qu'avez vous eu à faire dans l'ombre?
J'ai organisé des concerts dans des églises. J'en ai pas fait de très grands dans de grandes salles vu que cela nécessitait d'énormes moyens. Et aussi ça n'aurait pas été très logique du moment où j'étais médiatiquement absente. J'ai également beaucoup travaillé en studio sur mon album.


Vous avez également eu le temps de faire deux bébés... Oui! Deux bout'choux...(Rire) Nous en sommes maintenant à trois gosses: la fillette et les deux p'tits garçons.

Leur père, C'est toujours le mari à tout faire de constance?
(Rire) Oui! C'est toujours lui. Comme vous le dites si bien, il est vraiment à tout faire. Il a en ce moment un studio d'enregistrement. Il a toujours été mon instrumentaliste pianiste, arrangeur, technicien, mon manager producteur également...Enfin, il me soutient en tout cas.


Son studio ne ferait pas les arrangements pour n'importe quel chantre...
Absolument! Et je pense que c'est comme çà partout d'ailleurs. Nous avons des critères à respecter. Il faut que la personne pour qui nous sommes censés le faire craigne premièrement Dieu. Et que dans les limites, je puisse mettre les mains au feu pour lui. (Rire) Parce que notre credo est de faire du bien aux âmes qui nous écoutent. C'est important. Sans oublier qu'il faut également être un bon chanteur.

Vous exigez un rythme particulier? Je crois sincèrement pour ce point qu'il faut laisser le temps à Dieu de nous former et nous dire clairement ce qu'il attend de nous. ça peut être un rythme ''gbégbé'' (Ndlr: rythme traditionnel du peuple bété à l'Ouest de la CI) ou tout autre pour celui qui a grandi au village. En fait, ce n'est pas le rythme en tant que tel qui importe mais plutôt ce qu'il y a au fond de nous, qu'on exprime et le coeur qui est touché par nos chants.

Alors donc le chantre peut se mettre à faire aussi du couper-décaler?
Ah, çà! (Elle prend un air sérieux) Laissez moi vous dire que si un chantre se met à "couper- décaler", c'est sur qu'on en arrivera à douter de lui. Il n'y a rien à faire. La bible nous recommande de ne pas nous conformer au siècle présent. Si beaucoup le font déjà, qu'ils fassent donc attention.

... En même temps qu'on sait ce que ce concept nous demande (nous éclater au maxi), on sait ce qu' il véhicule comme message ( Ndlr: elle le définit: on vole et on s'enfuit). Donc un chantre qui suit cette mouvance fait carrément autre chose.

Il y a des personnalités comme l'Ambassadeur des USA qui n'hésite pas à vous solliciter régulièrement. On peut savoir pourquoi? En fait, il voulait quelqu'un qui puisse adorer véritablement Dieu avec lui. Alors, il a entendu parler de moi. Il m'a contacté et je suis allée jouer gratuitement chez lui. Il a été touché et il était tellement content que depuis ce temps quand il a l'occasion, il m'appelle et j'y vais quand je peux.

Le Président de la république aussi...

(A suivre)



mercredi 26 mai 2010

Mme YVETTE ISRAEL KOUAME ( Economiste d' Energie, Présidente de l' ONG Louange des Nations)


"L'ADORATION EST PLUS PROFONDE..."

Brillante élève des années 70, Yvette Kouamé Dagba après un BAC Mathématique et un tour en Maths-Physiques à l'université de Cocody s'envole pour la Russie où elle obtient une Maîtrise en Science Eco option Energie. De retour au pays, elle est cooptée par l'ex-EECI et participe ainsi à plusieurs formations sur la tarification de l'Energie à l'IEPE de Grenoble en France. Traductrice en Russe, membre de l'UPDA (Union des Producteurs et Distributeurs de l'Energie en Afrique), Consultante à la BAD puis Conseillère d'entreprise à SIEMENS Energie, Ev. Kouamé pilote les activités de 14 pays de la sous-région lorsqu'elle est sollicitée par le Conseil Mondial de l'Energie pour en être la Vice-Présidente. Elle devient ainsi la 1ère ivoirienne voire même Africaine à occuper un tel poste en 2001.Présidente de l'ONG "Louange des Nations", elle organise chaque année des concerts de Louanges gratuit dont le prochain en date est prévu pour ce 17 Décembre. C'est donc une "Winner" pleine de savoir et de foi qui se livre à nos questions. Lisez plutôt!


Le monde de l'Energie, il ne doit pas être très féminin?
Oui! Les femmes peuvent se compter sur le bout des doigts. Peut-être parce qu'elles pensent que ce milieu n'est réservé qu'aux hommes...Malheureusement!

En quoi consiste la tâche de l'économiste d'Energie?
A la direction de l'ex-EECI où j'étais, il consistait à gérer la production jusqu'à la distribution de l'Energie aux consommateurs.Cela pour que l'Energie soit durable, à un moindre coût, correspondant au panier de la ménagère.


Est-ce à dire qu’un pays peut manquer d’énergie ?
Absolument. Un pays peut en manquer s’il ne gère pas convenablement sa production ou s’il manque de sources pour s’en procurer. Ces sources pouvant être l’hydraulique, le pétrole, la forêt,les déchets. Et même les ordures que nous voyons par le moyen de digesteurs peuvent donner de l’Energie.

On parle très souvent de pays qui importent ou qui exportent de l’Energie. Quand se font ces échanges ?
Il ne peut y avoir d’échange que si au préalable, il y a eu négociation entre Etats. Ensuite, on ne peut exporter de l’Energie que lorsqu’on sent qu’ on en a suffisamment. La CI, à une époque, en livrait au Burkina et au Ghana. Et le Ghana à son tour en livrait au Togo et au Bénin. Mais il est arrivé un temps où connaissant la « sécheresse », nous en avons réclamé au Ghana, le Burkina ne pouvant pas nous en donner. C’est ainsi qu’on en donne et en reçoit.

Ces flux n’ont-ils pas d’influence sur la facturation de la consommation des ménages ?
Bien sûr que si !Un pays qui exporte de l’Energie thermique (provenant du Pétrole) ne peut pas le revendre au même prix que celui qui s’en procure par l’hydraulique.

Bien ! Hormis cela vous avez une ONG. Comment se porte elle ?
Louange des nations se portent très bien.

Parait-il que vous auriez plaqué votre boulot pour vous consacrer essentiellement à elle. Vous rapporte-t-elle autant d’argent ?
(Rire) Vous savez cette oeuvre n’est pas la source d’une bénédiction financière. Mais plutôt un fardeau, le service de Dieu. Et elle est sans condition. L’EECI a fermé, Siemens où j’étais à été délocalisé. Et je n’ai pas voulu postuler une nouvelle fois à un emploi. L’oeuvre de Dieu me presse, me prend beaucoup de temps et me passionne au point que j’ai préféré m’y mettre entièrement...

Et maintenant, comment faites-vous pour vivre ?
Je vis de la fidélité de Dieu. C’est difficile à comprendre mais quand une vision est de lui, il donne toujours la provision. Ce n’est pas l’eldorado mais je ne me plains pas non plus
.

Vos concerts, comment vous prenez vous pour les offrir gratuitement à chaque fois?
Au départ et jusque là, c’est sur fond personnel. Mais par moment, des personnes vraiment disposées nous sont venues en aident qui en nous offrant la salle, qui en assurant le matériel musical ou simplement en venant chanter sans réclamer un sou parlant des chantres…

Pendant qu’on y est, les accrochages avec ces derniers sont très fréquents dit-on ?
Mais cela se comprend. Une femme qui apparaît sur la scène avec pour ambition de les réorganiser…Au départ, ça été difficile de m’accepter. Il y a eu des grincements de dents, des critiques acerbes à mon encontre. Mais Jésus a été flagellé. On lui a même craché sur le visage. Le méritait-il ? C’était son fardeau…

Mais à vous, on reproche d’être trop rigoureuse…et de ne reculer devant rien.
(Elle fait une pause)Vous savez, j’ai reçu une éducation très stricte. J’ai été dans un environnement de garçon où il fallait presque toujours se défendre pour parer à leurs coups. J’ai appris donc à réagir comme eux, ce qui a activé mon système de défense naturel. Ce n’est pas toujours plaisant pour moi-même mais bon… !
Par contre contrairement à ce qui se dit ou s’écrit, il y a parmi les chantres plusieurs qui ont la crainte de Dieu et se sacrifient. Maintes fois, certains sont venus prester gratuitement et ce dans une totale discrétion…

On peut connaître leurs noms ?
(Rire) Non ! Je dis bien qu’ils l’ont fait de façon discrète. Dieu seul saura les éléver. Et puis toutes les choses spirituelles ne sont pas source de tapage…

En tant qu’ Economiste que pensez-vous de l’état financier des pays africains et prioritairement de celui de notre pays ?
Dramatique ! Depuis bientôt 50 ans d’indépendance, nous en sommes encore à la «politique-de-la-main-tendue» vers l’étranger. Nous restons au stade grégaire de l’ « éternel assisté » et rare sont ces pays qui ont émergé sur le plan politico-socio-économique.

Croyez-vous qu’il est possible à la CI de s’en sortir malgré tout ?
Oui ! Je le crois Mais seulement il faudra beaucoup travailler. Et que chaque maillon de la chaîne c’est-à-dire chaque citoyen de ce pays à quelque niveau qu’il soit, croit en sa valeur et à son indispensabilité au progrès et au développement de cette nation. Par la foi, tout est possible ! L’exemple de la Corée du nord n’est-il pas un témoignage ?

Dans le planning de l’ONG est marqué un concert en cette fin d’année. Quelle en sera la particularité ?
L’ONG porte le fardeau de l’église. Et sachant qu’il est souvent difficile de trouver un véritable temps de réelle adoration, elle compte cette fois clore l’année avec « 24h d’adoration » non stop. Les uns et les autres viendront, le coeur déjà préparer dans le jeûne et la prière pour exprimer à Dieu tous leurs sentiments et ce qu’il représente pour eux. L'évènement est prévu pour le 17 décembre au Parc des Sports. L'entrée est absolument gratuit. Tous vous y êtes invités.

C’est quoi la différence entre « la Louange » et « l'adoration » ?
L’adoration est beaucoup plus profonde que la louange. Elle est l’expression pure et sincère de la valeur, des sentiments que nous avons pour l’Etre suprême, Dieu. C’est le lieu où Dieu peut approuvé notre louange. Car en elle il ne peut y avoir de comédie. Les paroles dites vont au-delà des lèvres et viennent de la profondeur de l’âme, du cœur. L'adoration, c'est en quelque sorte le boulot, l'exercice du sacrificateur. Et en tant que fils de Dieu , nous sommes des sacrificateurs des prêtres dont le rôle consiste à vacque à l'adoration. C'est toute une autre dimension de la foi chrétienne. Venez-vous y mettre ce vendredi 17 au parc des sports. Et en ce moment précis notre pays en a réellement besoin.